Créée le 29 février 2008, la bourse française du carbone s’est officiellement arrêtée le 5 décembre dernier. La filiale d’Euronext et de la Caisses des Dépôts et Consignations n’a pas obtenu l’autorisation d’assurer la vente vente aux enchères des quotas de CO de l’Union européenne, qui entrera en phase 3 le 1er janvier prochain.

Victime de la crise économique, de quotas trop nombreux et d’un marché en berne avec une tonne de CO2 tombée autour de 6 euros, BlueNext paye également les conséquences d’une affaire de fraude à la TVA qui lui a coûté 32 millions d’euros, et du piratage de 2 millions de permis à polluer, des arnaques qui ont sérieusement écorné le sérieux du dispositif, rappelle Les Echos.