Pollution : des perturbateurs endocriniens cachés sous nos lits

A vos balais et aspirateurs…! En effet, une récente étude révèle que la poussière présente sous nos lits contiendrait de nombreuses  particules nocives pour la santé et notamment des perturbateurs endocriniens.

Selon l’étude « Home sweet home, des surprises poussiéreuses sous le lit« , menée par plusieurs organisations environnementales dont Chemsec et la Sweedish society for nature conservation,  les poussières présentes en quantité plus ou moins importante sous nos lits, seraient nocives, non seulement pour les personnes allergiques, mais également pour la santé de tous. En effet, elles contiendraient des perturbateurs endocriniens,  nonylphénols et  phtalates.

Les bébés très exposés

Ces substances toxiques seraient émises par les meubles, moquettes, peintures et autres tapis contenus dans les chambres et se retrouveraient dans les « moutons » stagnants sous les lits. Les enfants et bébés, plus proches du sol qu’une personne adulte, seraient alors plus exposés à ces substances toxiques. Alors que l’autorité européenne de sécurité des aliments fixe une limite acceptable de phtalates à 0,15 milligramme par jour et par kilo, l’étude constate qu’un bébé de sept kilos inhalerait 3,5 microgrammes par jour, au lieu des 2,45 recommandés.

Alors, au delà d’un ménage quotidien de nos chambres, il convient de réfléchir une nouvelle fois sur la présence de telles substances dans les objets de notre environnement direct.

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