Europe Ecologie se sent pousser des ailes

Au lendemain des résultats du second tour des élections régionales, boostés par leur bon score, les élus d’Europe Ecologie se sentent pousser des ailes. Daniel Cohn-Bendit annonce vouloir rassembler et former une grande force politique avec en ligne de mire, l’élection présidentielle de 2012.

Invité du plateau de France 2 hier soir, Daniel Cohn-Bendit, chef de file et fondateur d’Europe Ecologie explique  que son parti aurait « vocation d’être une force de rassemblement pour que l’UMP puisse être battue en 2012« . « Cet appel du 21 mars, c’est un appel à changer » précise le député européen en évoquant « une grande force écologiste » qui se différencierait des socialistes, du front de gauche ou du Modem.

Grand amateur de foot, l’ancien trublion de la gauche  s’est fendu d’une métaphore sportive. Pour Dany le Rouge, il est temps pour les Verts de passer en Ligue 1 et ne pas végéter en Ligue 2, et donc de changer de management. Dans une tribune publiée aujourd’hui par Libération, Daniel Cohn-Bendit appelle à la dissolution des Verts et à « créer ensemble une Coopérative politique« .

Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts, se positionne dans la même dynamique. « Il faut qu’on avance encore, la forme d’Europe Ecologie, c’est comme une boule de neige en mouvement » ajoute-t-elle. « Il faut débattre, réfléchir, créer de la cohérence entre nous« .

Objectif 2012

Europe Ecologie  se fixe désormais comme objectif l’élection présidentielle de 2012. Mais Daniel Cohn-Bendit se montre prudent quant à l’attitude à adopter. « Si l’on ne veut pas refaire le coup de 2004 où on gagne (…) pour perdre tout aux présidentielles après, il faut vraiment travailler à un projet« . Pour Cécile Duflot, ce projet doit être travailler avec la gauche.

Pour Marine Le Pen, Daniel Cohn-Bendit pense que « tout est à vendre et à acheter« . Selon la vice-présidente du Front national, le leader d’Europe Ecologie, qui s’est « soumis à l’idéologie ultra-libérale comme le démontrent ses positions au Parlement européen (…), pense que tout est à vendre et que tout est à acheter« .

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