Chantal Jouanno, secrétaire d’État chargée de l’Écologie a présenté sa stratégie à l’international pour l’Année de la Biodiversité.

Après avoir lancé l’année internationale de la biodiversité en France, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration tenue à l’UNESCO le 21 janvier dernier,  Chantal Jouanno s’est entretenue  vendredi avec l’ensemble des parties prenantes françaises rassemblées au sein du « Comité International » pour présenter sa stratégie à l’international pour l’Année de la Biodiversité.

La secrétaire d’Etat à l’Ecologie y a rappelé les priorités d’action de la France à l’international, au premier rang desquelles la création, d’ici à la fin de l’année, d’un groupement international d’experts pour la biodiversité à l’instar du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC). Elle a également proposé d’étendre au niveau mondial l’initiative de plusieurs États membres, dont la France, concernant la mise en place de trames verte et bleue, et la décision de placer 20% des territoires marins français en aires protégées d’ici à 2020.

Enrichir la position française

Chantal Jouanno a également abordé le sujet de l’utilisation des ressources génétiques, et la nécessité d’aboutir à un protocole lors de la conférence des parties de la Convention pour la Diversité Biologique à Nagoya en octobre prochain.  Elle a également insisté sur la nécessité de créer des évènements de sensibilisation de portée européenne, voire internationale. Dans cette perspective, la Fête de la Nature, qui aura lieu cette année du 19 au 23 mai, pourrait être un évènement fédérateur à travers le Monde.

Enfin, à l’occasion de cette rencontre, Chantal Jouanno a incité les organismes publics, privés et associatifs à enrichir la position française sur l’ensemble de ces domaines pour favoriser la réussite des négociations à l’échelon européen puis international.