Climat : l’histoire s’écrit aujourd’hui à New-York

Réunis cette semaine à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, les chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier ont débuté leurs travaux en se penchant sur la question climatique. L’objectif est de préparer la prochaine réunion du G20 de Pittsburgh prévue les 24 et 25 septembre prochain.
Prévues aujourd’hui, les interventions des présidents américain et chinois sur la question climatique, devraient donner le ton.
Présent à New York, le président suédois de l’Union européenne espère que les négociations vont s’accélérer notamment à l’initiative de Barack Obama et du président chinois, Hu Jintao. « Notre sentiment est que les négociations sur le climat doivent passer à la vitesse supérieure. Beaucoup reste à faire avant la réunion de Copenhague en décembre, le texte comporte notamment plus de mille formulations sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord » a déclaré hier Fredrik Reinfeldt.
Interventions américaine et chnoise très attendues
« Ce dont le monde a besoin maintenant, c’est qu’Obama fasse preuve de leadership politique, lui seul à la confiance et la capacité de le faire. Le fait qu’il reconnaisse, à l’inverse de la précédente administration américaine, les principes scientifiques est prometteur, mais je pense qu’il faut encore plus encore pour que d’autres pays prennent leurs responsabilités. Nous souhaitons obtenir la promesse que les États-Unis vont prendre leur part de responsabilités, également en ce qui concerne l’initiative de financement, car je crois que de nombreux pays vont calquer leur politique en matière de climat sur les agissements des États-Unis. » a précisé Fredrik Reinfeldt.
Si le représentant européen ne pense pas que la question climatique sera résolue cette semaine, il espère qu’un plus grand nombre de dirigeants feront clairement preuve de leadership et de volonté politique quant au problème climatique. Ou bien, comme il l’explique lui-même, que plusieurs pays « renonceront à leur tendance actuelle à rejeter en masse ». « Si nous parvenons à montrer un leadership politique, cela signifie que nous avons posé les bases d’une solution mondiale au problème climatique planétaire. Et si les Présidents des États-Unis et de la Chine, deux acteurs primordiaux, parviennent à souligner l’ampleur des menaces qui pèsent sur le climat, de même que l’importance que leur deux pays ont à jouer pour parvenir à une solution, nous aurons alors réalisé des progrès en vue de Copenhague ».
L’initiative australienne
Si l’on attend beaucoup aujourd’hui de l’allocution de Barack Obama, on attend aussi un signe de bonne volonté de la part des chinois face notamment aux propositions franco-allemandes et américaines d’imposer une taxe aux frontières sur les exportations issues de pays n’ayant pris aucun engagement en matière climatique. Selon les experts, 20 % des émissions chinoises proviendraient de la fabrication des articles exportés.
A New York, on espère également que l’initiative australienne se révèle un signe encourageant. L’AUstralie a en effet propsosé dimanche que chaque pays établisse librement ses propres programmes nationaux destinés à réduire ses émissions de CO2. Intégrés dans un registre mondial, ces programmes deviendraient à la fois contraignants, mais aussi ouvriraient le droit à des aides, sous forme de crédits carbone sur le marché ou de « bons » pour des transferts technologiques et financiers.

ONU siège New-YorkRéunis cette semaine à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, les chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier ont débuté leurs travaux en se penchant sur la question climatique. Avant la prochaine réunion du G20 de Pittsburgh prévue les 24 et 25 septembre prochain, et le sommet de Copenhague de décembre prochain, cette journée pourrait se révéler décisive.

Prévues aujourd’hui, les interventions des présidents américain et chinois sur la question climatique, devraient donner le ton des débats. Présent à New York, le président suédois de l’Union européenne espère que les négociations vont s’accélérer notamment à l’initiative de Barack Obama et du président chinois, Hu Jintao. « Notre sentiment est que les négociations sur le climat doivent passer à la vitesse supérieure. Beaucoup reste à faire avant la réunion de Copenhague en décembre, le texte comporte notamment plus de mille formulations sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord » a déclaré hier Fredrik Reinfeldt.

Interventions américaine et chnoise très attendues

« Ce dont le monde a besoin maintenant, c’est qu’Obama fasse preuve de leadership politique, lui seul à la confiance et la capacité de le faire. Le fait qu’il reconnaisse, à l’inverse de la précédente administration américaine, les principes scientifiques est prometteur, mais je pense qu’il faut encore plus encore pour que d’autres pays prennent leurs responsabilités. Nous souhaitons obtenir la promesse que les États-Unis vont prendre leur part de responsabilités, également en ce qui concerne l’initiative de financement, car je crois que de nombreux pays vont calquer leur politique en matière de climat sur les agissements des États-Unis. » a précisé Fredrik Reinfeldt.

Si le représentant européen ne pense pas que la question climatique sera résolue cette semaine, il espère qu’un plus grand nombre de dirigeants feront clairement preuve de leadership et de volonté politique quant au problème climatique. Ou bien, comme il l’explique lui-même, que plusieurs pays « renonceront à leur tendance actuelle à rejeter en masse ». « Si nous parvenons à montrer un leadership politique, cela signifie que nous avons posé les bases d’une solution mondiale au problème climatique planétaire. Et si les Présidents des États-Unis et de la Chine, deux acteurs primordiaux, parviennent à souligner l’ampleur des menaces qui pèsent sur le climat, de même que l’importance que leur deux pays ont à jouer pour parvenir à une solution, nous aurons alors réalisé des progrès en vue de Copenhague ».

La proposition australienne

Si l’on attend beaucoup aujourd’hui de l’allocution de Barack Obama, on attend aussi un signe de bonne volonté de la part des chinois face notamment aux propositions franco-allemandes et américaines d’imposer une taxe aux frontières sur les exportations issues de pays n’ayant pris aucun engagement en matière climatique. Selon les experts, 20 % des émissions chinoises proviendraient de la fabrication des articles exportés.

A New York, on espère également que l’initiative australienne se révèle un signe encourageant. L’Australie a en effet propsosé dimanche que chaque pays établisse librement ses propres programmes nationaux destinés à réduire ses émissions de CO2. Intégrés dans un registre mondial, ces programmes deviendraient à la fois contraignants, mais aussi ouvriraient le droit à des aides, sous forme de crédits carbone sur le marché ou de « bons » pour des transferts technologiques et financiers.

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