Les d�chets nucl�aires FAVL seront stock�s… dans l’Aube

Nucl�aire radioactivit�Il aura fallu attendre plusieurs mois, mais le gouvernement s’est enfin d�cid� � officialiser le nom des « heureux �lus ». Auxon et Pars-l�s-Chavanges sont finalement les deux communes pr�-s�lectionn�es pour accueillir le futur centre de stockage de d�chets radioactifs FAVL.

Parmi 42 communes du Grand-Est qui faisaient partie de la ��short list�� �tablie par l’Andra, deux communes de�l’Aube font finalement �t� retenues pour poursuivre le processus de recherche qui devait aboutir � terme, � la d�signation du site �lu, qui accueillera le futur centre de stockage de d�chets radioactifs de faible activit� � vie longue. Depuis la validation de la petite cinquantaine de communes retenues pour poursuivre l’aventure fin 2008, l’annonce se faisait attendre.

« Il s’agit d’une pr�s�lection de deux communes en vue du choix d’un site � l’horizon 2011« , a d�clar� � l’AFP la directrice g�n�rale de l’Andra, Marie-Claude Dupuis. Selon l’Andra « Ce sont les deux communes qui r�unissaient les meilleures conditions pour la poursuite du projet au plan � la fois g�ologique, environnemental et du soutien local » pour ce stockage � une profondeur comprise entre 15 et 200 m�tres.

Retomb�es �conomiques

C’est �videmment une bonne nouvelle pour les �lus des deux petites communes auboises, dont le conseil municipal avait choisi il y a d�j� plusieurs mois de se porter candidat. Situ� � une trentaine de km au sud-ouest de Troyes, Auxon compte p�niblement un millier d’habitants. Encore plus petite, la commune de Pars-l�s-Chavanges implant�e � une cinquantaine de km au nord-est de Troyes recense moins d’une centaine d’�mes.

Car l’une des deux derni�res communes en comp�tition devraient rafler la mise en terme d’emplois et de retomb�es �conomiques. Si le projet devrait g�n�rer de nombreux emplois au moment du chantier, il devrait �galement permettre favoriser l’implantation autour du site des principaux producteurs de d�chets radioactifs tels qu’Areva, EDF, le Commissariat � l’�nergie atomique (CEA) et le groupe chimique Rhodia � d�velopper des activit�s sur place.

En attente depuis octobre 2009

Pour rappel, l’Andra avait lanc� un appel � candidatures, clos au 31 octobre 2008, parmi 3.115 communes pr�s�lectionn�es dans 20 d�partements et huit r�gions essentiellement en fonction de la pr�sence d’une couche d’argile ad�quate en faible profondeur, pour la construction d’un centre qui ne devrait �tre exploit� qu’� partir de 2019.

La d�cision finale du gouvernement est pr�vue en principe fin 2010. D’ici la mi-2011, l’Agence fran�aise va aussi « faire de la p�dagogie, de la communication aupr�s des populations, apr�s avoir d�j� beaucoup travaill� avec les maires et les �lus« , a soulign� Marie-Claude Dupuis � l’AFP. Et il y a du travail car quelques jours seulement avant cette annonce, une dizaine d’associations d’opposants � cette installation ont d�cid� de se f�d�rer pour justement combattre ce projet.

2 ans pour convaincre

Onze groupements d’associations du Grand-Est ont en effet d�cid� de se f�d�rer pour lutter plus efficacement et collectivement contre l’enfouissement des d�chets nucl�aires. L’objectif avou� est de lutter contre les projets en cours et � venir de l’Andra, et notamment le futur centre de stockage FAVL.

« On se donne deux ans pour convaincre, � la fois sur la ma�trise des risques et sur les retomb�es positives pour le territoire« , a conclu la directrice g�n�rale de l’Andra.

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