Justice.JPGDes militants anti-OGM, dont leur principal leader José Bové, ont été relaxés hier par le tribunal correctionnel de Carcassonne. Ils étaient poursuivis pour entrave à l’exercice de la liberté du travail après avoir envahi en avril 2006 le site Monsato de Trèbes.

José Bové et quatre autres militants anti-OGM comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Carcassone pour avoir envahi le 13 avril 2006 le site de Trèbes du semencier américain Monsanto, une entrave à la liberté du travail accompagnée de voies de fait et dégradations. Ils avaient été rejoint par 25 autres militants qui s’étaient portés « comparants volontaires » et qui avaient obtenu le droit d’être jugés.

Alors qu’à l’audience du 2 juillet dernier, le procureur de la République avait requis une amende de 3.000 euros à l’encontre des 30 militants, le tribunal a relaxé hier tous les protagonistes de l’affaire. Au total, la facture de 90.000 euros aurait pu être lourde pour le mouvement écologiste. Cette relaxe a bien évidemment été accueillie par les applaudissements des militants présents.

Soulagement de José Bové

Absent au moment du jugement mais contacté par téléphone par l’AFP, José Bové s’est déclaré « très satisfait de la décision« , précisant que « si le tribunal avait donné suite, c’est tout le mouvement social qui se retrouvait dans une situation extrêmement difficile« .

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Jessica, journaliste engagée pour l’environnement, met à profit sa solide expérience en gestion de projet éditorial et en rédaction web pour décrypter avec précision les enjeux écologiques. Diplômée de Sciences Po en Communication et Médias, elle se distingue par sa capacité à produire des contenus clairs, documentés et percutants sur des sujets liés à la transition énergétique, la santé environnementale ou encore la biodiversité. Contact : [email protected]

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