Un cas de Chikungunya dans les Hauts-de-Seine

Aedes_albopictus.jpgLa direction départementale des affaires sanitaires et sociales des Hauts de Seine a été informée le 18 juillet par un Centre médico-social de Gennevilliers d’un cas possible de Chikungunya chez une patiente d’une trentaine d’années, dont l’état de santé n’inspire pas d’inquiétude.

Ce cas, en cours d’investigation, n’est pas été confirmé à ce stade car les premières analyses effectuées sont insuffisantes et ne permettent pas de conclure qu’il s’agit d’un cas avéré de Chikungunya. Néanmoins, de nouveaux prélèvements sérologiques sont en cours et seront transmis au centre national de référence (Laboratoire Pasteur de Paris) laboratoire de référence pour les arboviroses. Les résultats définitifs seront connus dans les prochains jours.

Parallèlement, l’Institut de veille sanitaire (INVS) a engagé une enquête épidémiologique autour de la patiente, en lien avec son médecin traitant, afin de définir les possibles facteurs d’exposition au virus.

La Direction Générale de la Santé rappelle dans son communiqué que le moustique vecteur du Chikungunya n’est pas implanté en Ile de France. Il n’y a donc aucune possibilité de transmission large du virus dans la région.

Fichu moustique…

Pour rappel, le Chikungunya est une maladie due à un virus transmis par le moustique Aedes albopictus (également appelé moustique tigre). Il se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire d’une piqûre du moustique tigre. Lors d’une piqûre, le moustique prélève le virus sur une personne infectée. Après un délai d’incubation chez le moustique de l’ordre de quelques jours et à l’occasion d’une autre piqûre, le moustique peut transmettre le virus à une personne saine. La maladie se manifeste en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre infectante, par l’apparition soudaine d’une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines.

La maladie, d’évolution spontanée le plus souvent favorable, peut dans certains cas entraîner une fatigue prolongée et des douleurs articulaires récidivantes parfois invalidantes. Il n’existe pas de traitement curatif, ni vaccin et le traitement est donc symptomatique. Quelques cas de formes graves nécessitant une prise en charge hospitalière ont été signalés lors de l’épidémie de grande ampleur qui a touché la Réunion et Mayotte en 2005-2006

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