Premières pistes pour un plan de modernisation de la viticulture française

Vigne.JPGMichel Barnier a reçu hier le rapport final des groupes de travail sur la modernisation de la viticulture française. Le 11 octobre dernier, il avait chargé les professionnels de la filière de mener une réflexion sur les actions concrètes à mener pour améliorer la situation de la viticulture française et renforcer sa compétitivité sur un marché mondial en développement.

Un communiqué du ministère explique que ce rapport final est le résultat de six mois de concertation intense entre tous les acteurs de la filière, menée tant au niveau des organisations nationales que des dix Conseils de bassin viticole. Les travaux avaient été répartis entre trois groupes de travail, présidés chacun par un responsable professionnel :

– un groupe sur la compétitivité des entreprises et la segmentation des vins, piloté par Yves BENARD, Président du Comité National « vins, eau-de-vie et autres boissons alcoolisées » de l’INAO ;

– un groupe sur la gouvernance de la filière, piloté par Jérôme DESPEY, Président du Conseil de direction « vins » de VINIFLHOR ;

– un groupe sur ; la recherche et l’innovation, piloté par Bernard NADAL, Président de l’Institut Français de la Vigne et du Vin.

Des pistes de réflexion

Dans chacun de ces trois domaines, le rapport final rédigé par les présidents comporte plusieurs propositions concrètes et des pistes de réflexion nombreuses.Sur la base de ce travail, Michel Barnier va pouvoir établir, conformément à la volonté du Président de la République, un « plan de modernisation de la viticulture française » qui permettra, de façon cohérente avec l’entrée en vigueur de la nouvelle Organisation Commune du Marché viti-vinicole adoptée par les Ministres de l’Union européenne le 19 décembre dernier, de donner de nouvelles perspectives à un secteur essentiel de l’agriculture et de l’agro-alimentaire français.Michel Barnier prévoit d’établir son plan d’ici à la fin du mois de mai.

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