Pollution du Rhône : Tredi se défend

Rh__ne.JPGAlors que débute aujourd’hui la première réunion du comité de pilotage sur la pollution du Rhône au pyralène, présidée par la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, la direction de l’usine Tredi mise en cause dans cette affaire, se défend dans les colonnes du quotidien « La Provence ».

L’usine Trédi de Saint-Vulbas dans l’Ain est spécialisée dans la décontamination des transformateurs au pyralène. Dans le cadre de son activité, elle a rejeté depuis 1985 de nombreuses quantités de pyralène dans le Rhône. Or, Saveria Lemière, la porte-parole de la direction, tient à préciser que les quantités concernées ont « toujours » été « inférieures aux normes légales fixées« , et ceci, même après la modification de la norme autorisée en 2005.

Elle tient par ailleurs à ajouter que « le pyralène, c’est comme l’amiante. Dans les années 1930 , c’était un produit miracle et il y en avait dans la colle, les joints, les papiers peints… On en retrouve aujourd’hui partout« .

Si l’entreprise a choisit de ne pas participer au comité PCB-Rhône d’aujourd’hui, Nathalie Kosciusko-Morizet réunira autour d’elle de nombreux acteurs, très divers, afin de « partager et améliorer la connaissance actuelle sur le phénomène de pollution, informer sur les actions mises en oeuvre par l’Etat et sur les projets de renforcement« .

Les communiqués préfectoraux des départements touchés par la pollution rappellent que la pêche a été interdite dans le Rhône depuis le barrage de Sault-Brenaz dans l’Ain à la Méditerranée, du fait d’une contamination aux polychlorobiphényles (PCB), plus connus sous le nom de pyralène, dont les molécules se fixent dans la matière grasse. L’usage des PCB est limité jusqu’en 2010 aux anciens systèmes clos comme les condensateurs électriques et les transformateurs.

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