HOTSAT-1, surnommé « le thermomètre du monde », a été lancé par SpaceX au cours de l’été. Contrairement aux satellites qui surveillent la Terre avec des caméras qui « voient » la lumière visible, HOTSAT-1 surveille l’infrarouge pour enregistrer la quantité de chaleur dégagée par les objets ou les paysages.

La société de technologie climatique SatVu, qui exploite le premier satellite au monde, a déclaré que ces images constituent une étape majeure dans une nouvelle ère d’observation de la Terre et de surveillance du climat.

Anthony Baker, PDG et co-fondateur de SatVu a déclaré :  » Les premières images dépassent les attentes et nous sommes très excités.

« L’entreprise s’est développée jusqu’à présent et nous sommes maintenant prêts à lancer des opérations commerciales afin de pouvoir relever les défis climatiques. »

Une image de Las Vegas révèle le réseau de rues et de parkings qui accumulent de la chaleur pendant la journée et la restituent ensuite la nuit tombée, augmentant ainsi les températures nocturnes.

L’effet d’îlot de chaleur urbain peut réchauffer les villes de plusieurs degrés, mais les points chauds pourraient être refroidis en plantant des arbres.

Une autre image de Cushing, dans l’Oklahoma, aux États-Unis, montre la forme de réservoirs de stockage et de pipelines pouvant transporter 1,5 million de barils de pétrole brut par jour.

Des images comme celle-ci pourraient être utilisées pour vérifier que les opérations sont conformes aux engagements climatiques et aux réglementations industrielles.