Des fermes à travers la France ont été frappées par de fortes grêles et de violentes tempêtes durent la premier week-end de juin, a annoncé le 6 juin la Fédération nationale des syndicats agricoles (FNSEA) française, tandis que leurs homologues italiens ont mis en garde contre l’impact de la sécheresse sur les rendements des cultures.

La grêle, les vents violents et les pluies torrentielles ont causé des dégâts dans près de 65 départements de France, affectant le blé mais aussi les cultures fruitières et les vignes, a indiqué la FNSEA dans un communiqué.

« Les dégâts sont très importants, certaines exploitations voyant 100% de leur récolte affectée« , indique le communiqué.

La récolte de blé approche en France, quatrième exportateur mondial de blé.

Les régions du nord de l’Italie telles que le Piémont, le Val d’Aoste et le Trentin Haut-Adige ont également été frappées par des tempêtes, mais la principale préoccupation en Italie est la sécheresse, avec une autre semaine de températures élevées prévues dans une grande partie du pays.

L’Italie n’a reçu que la moitié des niveaux de précipitations habituels jusqu’à présent en 2022, selon le lobby agricole Coldiretti, qui estime le coût de la perte de production à près d’un milliard d’euros et a déclaré que la vallée du Pô était la plus durement touchée.

« Les cultures les plus touchées ont été le riz, avec une baisse de 10 000 hectares, et toutes les autres céréales, du blé au maïs, avec une réduction prévue des rendements« , a déclaré Coldiretti dans un communiqué.

Les dommages causés à la récolte de blé en Europe occidentale pourraient accroître la pression sur l’offre mondiale déjà tendue en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a fait grimper les prix parce que les deux pays sont d’importants producteurs de blé.

Les cultures fruitières et les vignobles ont également été gravement endommagés par les tempêtes françaises, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau devant rendre visite le 6 juin aux viticulteurs de la Gironde et du Gers.