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La Corée du Sud entend réduire les émissions de CO2 du ferroviaire en remplaçant les trains diesel d’ici 2029

La Corée du Sud a pour objectif de réduire d’environ 30% les émissions de carbone des transports ferroviaires en remplaçant toutes les locomotives diesel pour passagers par un nouveau train à grande vitesse d’ici 2029, a déclaré le 4 janvier le président Moon Jae-in.

Moon Jae-in a décidé de faire un essai sur le KTX-Eum, un train électrique à unités multiples, alors que la Corée du Sud, l’une des économies les plus tributaires des combustibles fossiles au monde, envisage une reprise plus « verte » à la suite de la pandémie du coronavirus.

Eum signifie lien en coréen. « Nous remplacerons tous les trains de passagers diesel par le KTX-Eum d’ici 2029 et établirons un réseau ferroviaire respectueux de l’environnement dans tout le pays », a déclaré Moon Jae-in dans une gare de la ville de Wonju, à l’est du pays.

« Ce faisant, nous réduirons 70 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre, ce qui équivaut à planter 10 millions de pins, et passerons à une société neutre en carbone. »

Un futur Green New Deal

Le train, construit par Hyundai Rotem Co, ne produit qu’environ 70% des émissions produites par les trains à moteur diesel, qui ont généré 235 000 tonnes d’émissions en 2019, selon Korail Railroad Corp.

Sa vitesse maximale est de 260 km à l’heure, légèrement plus lente que les 300 kmh du KTX classique.

Moon Jae-in promeut un « Green New Deal », un plan de six ans visant à stimuler les emplois et à freiner la forte dépendance aux combustibles fossiles dans la quatrième économie d’Asie.

Un pays neutre en carbone d’ici 2050

Cette ambition se concentre sur l’investissement dans une énergie et des transports plus respectueux de l’environnement, tels que l’énergie solaire et les voitures électriques et à hydrogène, et sur la construction d’infrastructures numériques.

Le chef de Korail, Son Byung-seok, a déclaré au président que son entreprise espérait étendre les services à grande vitesse de 29% à 52% d’ici 2024, dans le cadre des plans du gouvernement visant à canaliser 70 000 milliards de wons (52,5 milliards d’euros) dans les réseaux ferroviaires.

Le charbon représente 40% du mix électrique de la Corée du Sud et l’énergie renouvelable moins de 6%.

 

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