Fukushima révèle ses premières conséquences sanitaires. Une étude sur l’impact des radiations consécutives à la catastrophe du 11 mars 2011, a permis de déceler des cancers de la thyroïde chez 12 mineurs, 15 autres cas restent suspects.

Une étude sur l’impact des radiations de la catastrophe de Fukushima a donc permis de révéler 12 cas de cancer de la thyroïde chez des mineurs. L’étude menée auprès de 174.000 personnes habitant la préfecture de Fukushima a également mis à jour 15 cas suspects.

Mais s’il est facile de lier ces cancers aux radiations émises par la centrale après la catastrophe, les spécialistes mandatés par les autorités préfectorales sont plus modérés. En se basant sur l’expérience de Tchernobyl, ils estiment que l’apparition de ces cancers est trop précoce pour être directement liée à la catastrophe de 2011.

Toutefois, en février dernier, l’OMS avait également constaté « une relative augmentation » du risque de cancers dans les zones les plus contaminées autour de la centrale.