Le renouvellement des concessions des barrages français attendra. Un rapport parlementaire présenté hier a remis à plus tard ses conclusions sur l’opportunité de l’ouverture à la concurrence des barrages hydroélectriques français, tout en reconnaissant travailler à d’autres alternatives.
Réclamée par Bruxelles, l’ouverture à la concurrence des 399 barrages en activité est loin d’emballer le gouvernement Ayrault, Delphine Batho en tête, qui s’était officiellement déclarée opposée à cette démarche. Si le processus avait été engagé par François Fillon, il est aujourd’hui remis en cause par un rapport d’étape rédigé par les députés Marie-Noëlle Battistel (PS) et Éric Straumann (UMP), sur les travaux de la mission d’information « sur la mise en concurrence des barrages hydro-électriques », créée le 14 novembre 2012.
Sans livrer encore leurs solutions précises, les élus ont précisé travailler sur 3 pistes dont l’une consisterait à « expertiser la possibilité de prolonger les concessions actuelles en échange d’investissements ». Le processus de mise en concurrence prévoit en principe que 49 barrages fassent l’objet d’un renouvellement de leurs concessions d’ici à fin 2015, l’ensemble représentant 20% du parc hydraulique français global.
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