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Boissons « light » : un risque de diabète plus élevé qu’avec les boissons sucrées

boissons sucréesUne étude publiée hier dans une revue médicale américaine fait voler en éclat les idées reçues sur les boissons « light ». En effet, ces boissons seraient susceptibles d’accroitre le risque de développer un diabète de type 2 chez les femmes. Plus encore qu’avec les boissons sucrées.

Pour toutes celles qui se donnent bonne conscience en consommant des boissons « light », sucrées grâce à des édulcorants et donc moins caloriques, l’étude publiée dans la revue American Journal of Clinical Nutrition risque de surprendre. En effet, selon les chercheurs de l’Inserm, qui ont suivi plus de 66.000 femmes depuis 1993, les femmes consommant des boissons « light » auraient un risque plus élevé de développer un diabète de type 2. Un risque qui se révèle même plus important que lors de la consommation de boissons sucrées. La consommation de sodas « light »  serait en effet associée à une multiplication par 2,3 du risque de développer un diabète par rapport aux femmes qui ne consomment pas de boisons sucrées, tandis que la consommation de boissons sucrées ordinaires multiplie ce risque par 1,5.

Un risque qui augmente avec les quantités

Un tel résultat peut s’expliquer par le fait que, étonnamment,  les boissons « light » augmenteraient le taux de sucre dans le sang et provoquerait donc des pics d’insuline. Et c’est la répétition de ces pics qui conduirait  à une insulino-résistance, caractéristique du diabète de type 2. Des répétition d’autant plus importantes que les femmes consommant des boissons « light »  en boivent en moyenne deux fois plus que celles consommant des boissons sucrées.

Or, les chercheurs de l’Inserm, Françoise Clavel-Chapelon et Guy Fagherazzi, ont également constaté que « le risque de développer un diabète augmente avec la quantité« . Il apparait donc que pour la nouvelle génération, forte consommatrice de boisons « light », cette étude pourrait bouleverser les habitudes. « C’est la première étude française qui met en évidence ce facteur de risque, mais il faut un faisceau de preuves (…) Nous ne sommes par là pour dire qu’il faut stopper tel ou tel type de boissons« , expliquent les auteurs qui attendent les conclusions d’autres études pour confirmer leurs résultats.

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