Et si arrêter de fumer ne faisait plus grossir ?

Beaucoup de fumeurs, et notamment des femmes, renoncent à stopper leur addiction par peur de prendre des kilos disgracieux. Or, le Figaro aujourd’hui revient sur les conclusions d’une étude américaine menée sur un médicament, la naltrexone, qui limiterait de façon significative la prise de poids lors de l’arrêt du tabac, et tout particulièrement chez les femmes.

Conscients que fumer est néfaste à sa santé, beaucoup de fumeurs, et notamment les femmes, renoncent toutefois à arrêter le tabac par peur de prendre du poids. Or, pour ceux-là, le Figaro publie aujourd’hui les conclusions d’une étude menée par des chercheurs des universités de Yale et de Chigaco, et publiées dans la revue Biological Psychiatry. Ils y démontrent que la naltrexone, un inhibiteur des opioïdes, utilisé jusqu’ici pour lutter contre la dépendance à l’alcool ou à l’héroïne, pourrait aider les hommes à stopper le tabac et empêcher les femmes de prendre du poids lors de l’arrêt.

De 900 g à 2,3 kg

Lors des essais menés par les chercheurs, deux groupes de femmes ont été constitués. Dans le groupe traité à la naltrexone, les femmes ont pris en moyenne 900 g trois mois après l’arrêt du tabac, contre 2,3 kg dans l’autre groupe. « À ce jour, la naltrexone a donné les résultats les plus prometteurs pour limiter la prise de poids des femmes lors du sevrage tabagique, explique Andrea King, de l’université de Chicago, un des auteurs de l’étude. Il est possible que le blocage des opioïdes réduisent la tendance des femmes qui arrêtent de fumer à manger des aliments gras et sucrés ».

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