Répondant à l’inquiétude officielle du Commissaire européen au commerce extérieur, Cristina Kirchner a justifié la décision de son pays d’exproprier la filiale locale du pétrolier espagnol Repsol. Le ministre argentin des Affaires étrangères a qualifié la réaction européenne d’ « inacceptable » et de « démesurée ».

En charge de la diplomatie argentine, Hector Timerman a rappelé que Repsol a réduit sa production de gaz de 25,4% et celle de pétrole de 38,3% depuis 3 ans, avec une réduction des réserves pétrolières de 40,5% et de gaz de 47,1%. Selon le ministre argentin, Repsol aurait enregistré « des niveaux de rentabilité inouïs », en augmentant ses prix.

En rétorsions à cette expropriation, Madrid a annoncé la suspension des importations de biodiesel argentin.