Allergies : l’ambroisie se répand dangereusement

Véritable problème de santé publique, l’ambroisie poursuit sa progression en France. Le Comité de suivi parlementaire du risque ambroisie relaie les premières observations du terrain. Et, celles-ci révèlent une forte poussée de cette plante invasive, boostée par le temps sec et les températures élevées.

Le Comité parlementaire de suivi du risque Ambroisie, créé le mois dernier,  a recueilli les premières observations des équipes de terrain et le constat est sans appel, la plante invasive effectue une forte poussée. Cette saison, elle sera très présente en Rhône-Alpes, Centre, Bourgogne, Aquitaine, Poitou-Charentes et Pays de la Loire.

L’attention est portée sur le côté très allergisant de cette plante. On retrouve l’ambroisie principalement sur les bords de route et dans les lieux en friche. Il est alors demandé aux jardiniers amateurs d’être particulièrement attentifs pour arracher soi-même cette plante en prenant les précautions nécessaires pour être le moins en contact possible avec le végétal. De faibles quantités d’ambroisie suffisent à déclencher des réactions allergiques chez les personnes sensibles. L’ambroisie est chaque année à l’origine de nombreuses allergies telles que des rhinites, des conjonctivites, des infections respiratoires pouvant aller jusqu’à de l’asthme.

Les rendements agricoles affaiblis

Au-delà de son côté très allergène, cette « super mauvaise herbe », très présente dans les champs des agriculteurs, peut également provoquer des baisses de rendement de 20% à 70% dans les cultures. De nombreuses réunions d’information et de sensibilisation des agriculteurs, qui sont les premiers mobilisés, ont eu lieu dans les départements à risque. Si les producteurs ont à leur disposition des moyens de lutte pour gérer l’ambroisie dans les champs de sorgho, de maïs, de pois, la gestion de cette plante dans le tournesol était beaucoup plus difficile. De nouvelles variétés de tournesols dits tolérants existent depuis l’année dernière, un outil jugé prometteur par les députés membres du comité.

 

 

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