En matière de respect de l’environnement et d’économie, le scepticisme semble gagner les Français. Malgré le Grenelle de l’environnement et son avalanche de communication verte, ils sont 81 % à considérer que les entreprises ont un impact négatif voire très négatif sur la biodiversité, selon un sondage IFOP commandé par le WWF.

Malgré une communication forcenée pour verdir leur image, les entreprises peinent à convaincre les Français. Pire, ils ne sont pas dupes sur les allégations toutes plus vertes les unes que les autres, des sociétés qui se contentent le plus souvent du « green washing » (verdissement d’image) comme toute stratégie environnementale. Ils sont 67 % à considérer que les actions des grandes entreprises engagées pour limiter leur empreinte écologique sont en priorité de la communication.

Sans surprise, l’industrie et plus précisément la chimie, représente pour les Français, la première activité responsable de la dégradation de la nature.