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Toulouse-Blagnac se dote d’une nouvelle station de traitement des eaux

Toulouse-BlagnacLes autorités de l’aéroport de Toulouse Blagnac et la direction générale de la lyonnaise des Eaux se sont associés dans le cadre du premier contrat de partenariat dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. L’aéroport s’est ainsi doté d’une station  de traitement des eaux pluviales assurant la protection d’un milieu naturel sensible.

Avec la construction du nouveau Hall D, la surface imperméabilisée de l’aéroport Toulouse Blagnac a augmenté de 13 ha en 2009. A terme, ce sont 700 000 m3 par an d’eau de pluie ruisselant sur 140 ha qui se seraient déversés dans le Riou, cours d’eau situé à proximité. Afin de préserver ce milieu naturel sensible, l’aéroport Toulouse Blagnac a décidé de se doter d’une station de traitement des eaux pluviales.

L’aéroport a donc confié à Lyonnaise des Eaux, la conception, la construction, le financement et l’exploitation d’une station de traitement des eaux pluviales dans le cadre d’un contrat de partenariat. Il s’agit du premier contrat de partenariat du secteur de l’eau et de l’assainissement signé en France, en 2007.

Déjà 300 000 m3 d’eau pluviales par an parfaitement traités

Ce projet représente un investissement global de 10 millions d’euros pour lequel l’Agence de l’Eau Adour Garonne a apporté une subvention de 1,5 million d’euros.Au plan environnemental, ce type d’opération s’inscrit parmi les innovations initiées dans le 9ème programme d’intervention de l’Agence (2007-2012) sur la prévention des pollutions liées aux eaux de pluie dans le domaine industriel.

La phase de travaux, engagée en septembre 2007, s’est achevée le 28 février 2009. Mise en service le 1er avril dernier, la station de traitement des eaux pluviales de l’aéroport est depuis en phase d’observation. Cette période d’une année correspond à une phase de prise en main des ouvrages et d’optimisation du process de traitement. En 7 mois, ce sont près de 300 000 m3 d’eau qui ont été traités et rejetés avec une qualité conforme aux exigences de l’arrêté préfectoral.

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