Sabine Rinckel, une Strabourgeoise électrosensible qui réclame à son bailleur social un relogement, dans une zone à l’abri des ondes émises par des antennes-relais de téléphone mobile, vient d’être déboutée ce matin en appel à Colmar.

La Cour d’appel de Colmar a donc jugé que la « requérante a produit quelques certificats médicaux qui, à l’exception d’un seul, ne font pas état de problèmes d’hypersensibilité médicalement constatés« . Elle estime alors que « même si cette pathologie existe, Mme Rinckel ne démontre pas que celle-ci est imputable aux antennes-relais« .

La Cour confirme alors le jugement de première instance, et déboute la plaignante dans son action contre son bailleur, le CUS Habitat, responsable selon elle des « troubles de jouissance » et de santé dont elle fait état, en raison d’un logement trop proche d’antennes-relais.