Un second EPR, où et qui ?

epr.jpgNicolas Sarkozy doit annoncer aujourd’hui à l’occasion d’un déplacement officiel au Creusot, la construction d’un second réacteur nucléaire de type EPR en France. Si quatre sites sont susceptibles d’accueillir une nouvelle centrale, l’interrogation demeure sur l’identité du futur exploitant, EDF, Suez…

Selon le quotidien « Les Echos » le chef de l’Etat devrait donc profiter de son voyage au Creusot, sur le site d’ArcelorMittal, produisant les pièces d’acier intervenant dans la construction de cette troisième génération de réacteurs nucléaires pour faire cette annonce, en présence d’Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva.

Quatre sites seraient susceptibles d’accueillir un nouveau réacteur. Flamanville, abritant déjà le premier EPR, ou la centrale de Penly en Seine-Maritime présentent l’avantage d’être sur la côte. Néanmoins, les sites de Tricastin das la Drôme et de Marcoule dans le Gard sont également susceptible d’abriter ce second réacteur de type EPR. Dans tous les cas, il semblerait que le démarrage de ce nouvel EPR soit prévu pour 2017.

Qui pour l’exploitation ?

Autre question qui demeure sans réponse pour l’heure est celle de savoir qui exploitera ce nouveau réacteur. EDF, qui exploitera le réacteur EPR de Flamanville a déjà fait savoir qu’il jugeait inutile la construction de nouvelles tranches nucléaires en France avant 2020. D’autant plus que l’électricien français déclare en avoir encore sous le pied et prévoit d’augmenter sa puissance de 6 à 7% dans les années à venir.

Suez de son côté, estime qu’il y a largement la place pour « un, voire deux EPR supplémentaires sur le territoire français entre 2017 et 2020. » Selon le géant énergétique, un réel besoin en électricité de base devrait se faire sentir dans une dizaine d’années.

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