Nucléaire : l’union fait la force

nucleaire.jpgSelon le Commissariat français à l’énergie atomique (CEA), la France, le Japon et les Etats-Unis ont signé une lettre d’intention pour renforcer leur coopération sur les réacteurs nucléaires de quatrième génération pour un déploiement vers 2040.

Les réacteurs nucléaires à neutrons rapides qui consomment moins de combustible par quantité d’énergie produite sont refroidis au sodium. Des réacteurs expérimentaux de ce type ont déjà été construits en France (Phénix et Superphénix) et au Japon, où la centrale de Monju a été arrêtée en 1995 suite à un incendie.

« Un certain nombre de travaux sont en cours pour palier ce problème et l’objectif visé est d’obtenir des niveaux de sûreté au moins égaux à ceux de la troisième génération« , a déclaré à l’AFP Sunil Félix, assistant de Jacques Bouchard, président du Forum génération IV au CEA.

L’accord signé entre le CEA, la Japan Atomic Energy Agency (JAEA) et le Department of Energy (DOE) américain prévoit de mettre en commun les « standards à appliquer aux prototypes » pour « éviter toute duplication de développement technologique« .

Réduction des déchets

Cette coopération qui reste ouverte à d’autres pays doit également permettre « d’identifier des règles communes de sûreté » et des « innovations technologiques à même de réduire les coûts de construction« .

D’après Sunil Félix, les réacteurs nucléaires à neutrons rapides « vont permettre de minimiser la production des déchets radioactifs en en brûlant une certaine partie (les actinides mineurs) pour les réintégrer dans du combustible neuf« .

Enfin, on pourra « utiliser beaucoup moins d’uranium que dans la génération précédente étant donné qu’une partie du combustible provient des déchets« , a continué l’expert du CEA.

  • facebook
  • googleplus
  • twitter