L’Ile de France construit un centre d’étude sur le climat

centre_climat_maquette.JPGEn 2009, l’Institut Pierre-Simon-Laplace réunira tous les chercheurs franciliens en sciences de l’environnement. Les travaux ont débuté officiellement hier.

La pose de la première pierre de l’Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL), spécialisé dans la recherche en sciences de l’environnement, a lieu ce 18 octobre à 16 h à Guyancourt (78). Le bâtiment sera construit d’ici au premier semestre 2009. Il accueillera alors 5 laboratoires actuellement disséminés en Île-de-France mais déjà habitués à travailler en commun.

Car l’IPSL n’a pas attendu de disposer de locaux pour fédérer leurs compétences et leurs moyens techniques. Rattaché à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, il ?uvre dans ce sens depuis le début des années 1990. Avec une triple mission : la recherche, l’observation et l’enseignement.

Situé dans le parc des Sources de la Bièvres près des annexes universitaires Vauban et d’Alembert, le bâtiment présentera une surface de 9.500 m², dont 5.000 m² de laboratoires et 3.000 m² d’espaces dédiés aux modélisations et simulations.

800 professionnels réunis à Guyancourt

Il abritera le Centre d’étude des environnements terrestre et planétaire, le Laboratoire de météorologie dynamique, le Laboratoire d’océanographie dynamique et de climatologie, le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, et le service d’aéronomie. Un ensemble qui représente 800 personnes, actuellement réparties entre le campus de Jussieu (75), Verrières-le-Buisson (91), Vélizy (78), Gif-sur-Yvette (91) et Saint-Maur-des-Fossés (94).

Les recherches menées à l’institut concerneront l’évolution des climats, l’effet de serre et la couche d’ozone, les grands cycles qui influencent le climat (eau, carbone, ozone), ainsi que la pollution de l’air et des océans. Elles porteront aussi sur le fonctionnement comparé du système Terre et des autres systèmes solaires. Le tout pour mieux comprendre comment l’environnement terrestre fonctionne et, au final, pour mieux prévoir son évolution dans l’intérêt des populations.

Inscrit au Contrat de plan État-Région 1994-1998, ce projet de construction est financé à 77 % par la Région. Elle y a consacré 22,3 millions d’euros.

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