A Paris, l’entreprise de taxis G7 a lancé lundi ses premiers taxis écolos. Elle souhaite ainsi réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’environ 25% d’ici à 2012.

Afin de renouveler son parc automobile, la société a annoncé qu’une première flotte de 32 taxis dont 28 véhicules hybrides, 2 électriques et 2 biodiesel, sillonnera désormais les rues de la capitale. Son objectif est de posséder 1 000 véhicules écologiques, soit 20% du total des taxis G7 d’ici 5 ans.

La société envisage d’accélérer le renouvellement de son parc automobile pour permettre une économie de 10% des émissions de CO2, le principal gaz à effet de serre (GES). G7 a indiqué les chauffeurs locataires de ses taxis seront formés à l’écoconduite. Ceci devrait permettre de diminuer de 4% les émissions de GES.

Véhicules non polluants

Le lancement des véhicules verts, quant à lui, devrait permettre de baisser de 11% les émissions de GES : -5% pour les hybrides ; -2% pour les électriques et – 4% pour les biodiesel. Nicolas Rousselet, président directeur général du Groupe G7 Entreprises, a invité les constructeurs automobiles à développer leurs offres de véhicules écologiques : « Nous sommes d’ailleurs prêts à nous impliquer dans la production d’un véhicule taxi non polluant« , a-t-il indiqué.

L’entreprise de taxis G7, premier central de taxi européen, emploie 300 personnes, dont 200 télé-opérateurs. 4 500 chauffeurs indépendants y sont affiliés et travaillent pour leur propre compte. Chaque année, 10 millions de courses sont gérées par l’entreprise qui dispose d’environ 5 000 voitures au total dont 1 000 lui appartiennent (les autres étant des « taxis affiliés » à l’enseigne).