C’est parti pour le plan « banane durable »

Bananes.JPGMichel Barnier, après une première étape en Guadeloupe a rejoint vendredi la Martinique pour lancer le plan « banane durable 2008-2013 » qui engage durablement la filière de la banane antillaise vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

Le ministre a donc signé vendredi l’accord sur le plan « banane durable 2008-2013 » aux côtés des planteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique, le CIRAD, les conseils régionaux et les conseils généraux de Guadeloupe et de Martinique.

Ce plan s’inscrit dans « Ecophytodom », volet du plan «Ecophyto 2018» spécialement adapté aux cultures ultra-marines. « Ecophyto 2018 » est issu des conclusions du Grenelle de l’environnement et vise à réduire de 50 % l’usage des pesticides, si possible en 10 ans.

Regroupant l’ensemble des financements européens, nationaux, professionnels, collectivités locales et le CIRAD, ce plan vise à encourager notamment les producteurs de banane à utiliser moins de produits phytosanitaires et privilégier les techniques alternatives (naturelles ou raisonnées) de protection des cultures.

Création de l’Institut Technique de la Banane 

Pour atteindre cet objectif, le plan prévoit la création d’un Institut Technique de la Banane, chargé de diffuser aux planteurs les techniques innovantes mises au point par les centres de recherche (CIRAD, CEMAGREF) dans le domaine environnemental.

Outre la recherche-développement, le plan met également l’accent sur la formation, l’accompagnement et la promotion.

8 millions d’euros 

Le ministère de l’agriculture et de la pêche prévoit de dégager une enveloppe de 8 millions d’euros dans le « plan banane durable 2008-2013 » afin de permettre aux producteurs de banane de poursuivre leurs efforts de réduction de produits phytosanitaires. Des fonds sont d’ores et déjà engagés pour 2009.

Par ailleurs, pour promouvoir cette production, le ministère de l’agriculture et de la pêche attribue 3 millions d’euros dans le programme de soutien du logo Régions ultrapériphériques (RUP).

« Depuis plusieurs années, l’agriculture française s’est engagée dans de nouvelles pratiques de développement durable apportant la preuve qu’une agriculture à la fois productive et écologiquement responsable est possible. C’est un nouveau modèle agricole français qui se construit » ,conclut Michel Barnier

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