En route vers une maison verte…

maison_verte02.jpgDans sa conception et son utilisation, la maison du futur sera plus « écolo » que celle d’aujourd’hui.

« En attendant la maison positive qui produira plus d’énergie qu’elle n’en consommera, la maison basse consommation est un bon choix », aexpliqué au quotidien « L’Alsace » paru vendredi Pierre Macchi, président de la Fédération du BTP du Haut-Rhin. « Pour un prix voisin de celui d’une maison classique, elle fait chuter la consommation à environ 3 kw pour 100 m2, soit 8 fois moins. Bonne orientation bioclimatique, grandes baies vitrées, salon orienté au sud pour emmagasiner un maximum d’ensoleillement l’hiver, isolation par l’extérieur, la recette est connue ».

Concernant l’isolation par l’extérieur, « c’est la plus efficace. Quand vous avez froid, si vous buvez un schnaps, l’effet est immédiat mais de très courte durée ; mieux vaut enfiler un gros manteau. C’est la même chose pour l’isolation : en travaillant par l’extérieur, la structure toute entière du bâti devient isolant thermique ».

Par manque d’information plus que pour son prix (un surcoût compris entre 15 et 20 %), la maison passive n’a pas encore trouvé son public en France. « On part du principe que le soleil va chauffer la maison. Pour que les calories restent, il faut donc travailler au maximum l’isolation et, par exemple, s’isoler totalement du sol. L’isolation par l’extérieur est obligatoire, le triple vitrage aussi ainsi que la meilleure orientation du bâtiment ; également impératifs, des panneaux solaires pour l’eau chaude et la production d’électricité, une pompe à chaleur pour réguler la température et un puits canadien utilisant de façon passive l’énergie géothermique », a ajouté Pierre Macchi.

« Jusqu’à présent, on a mis la charrue avant les boeufs en concevant du matériel de chauffage de plus en plus performant, mais en oubliant de travailler sur la structure même du bâtiment ».

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