Les trains commencent à remplacer les vols intérieurs en Europe

De nouvelles études qui citent les préoccupations du public concernant les problèmes climatiques à la suite du coronavirus impliquent que les trains pourraient remplacer les avions sur de nombreuses routes nationales européennes.

Le confinement lié au COVID-19 a réduit les voyages pendant des semaines en Europe et certaines compagnies aériennes se battent maintenant pour leur survie. Les cieux vides et les autoroutes sans voitures ont également contribué à un air plus pur.

Le groupe bancaire suisse UBS prévoit que l’Europe connaîtra un boom du train à grande vitesse au cours de la prochaine décennie, avec une augmentation de 10% par année.

Selon EURACTIV, qui a relayé l’information cela s’explique par un soutien politique aux investissements dans les infrastructures ferroviaires en nette augmentation.

Le soutien public au rail augmente également, de nombreux opérateurs ferroviaires introduisant des services de nuit pour répondre à la demande.

La tolérance générale pour les voyages en train plus longs est également en hausse, les données d’UBS montrant que les voyageurs d’affaires ne craindraient pas les voyages de moins de quatre heures et les voyageurs d’agrément prêts à passer jusqu’à six heures dans le train.

Paris-Londres est un excellent exemple

L’étude met en évidence la liaison Londres-Paris comme un excellent exemple de la façon dont les trains pourraient remplacer les avions sur les liaisons interurbaines européennes en ne prenant que deux heures et 28 minutes pour aller du centre de Londres à Paris.

En mars, la Commission européenne a suggéré d’accorder une attention particulière aux transports ferroviaires en 2021 et de devenir un point central de l’agenda vert de l’Union européenne.

Des changements importants se profilent déjà à l’horizon alors que l’Espagne, l’Italie, la France et l’Allemagne envisagent d’investir jusqu’à 60 milliards d’euros dans de nouveaux trains à grande vitesse.

L’Allemagne à elle seule devrait consacrer plus de 80 milliards d’euros à son réseau ferroviaire au cours des dix prochaines années et vient de mettre en place une loi climatique qui taxera les transports routiers et aériens tout en réduisant les taxes sur les tarifs ferroviaires.

Le train à grande vitesse comme solution évidente

Le train à grande vitesse a connu des succès notables par rapport aux vols court-courriers ces dernières années, les liaisons Eurostars réduisant de moitié la demande de transport aérien. La SNCF s’est associée à ses homologues suisses et italiens pour prendre en charge les vols court-courriers de la compagnie depuis la Suisse.

Fait intéressant, pendant ces temps de COVID-19, il semblerait que de nombreuses personnes ayant le choix opteraient pour le train plutôt que l’avion.

 

 

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