Tesla mène encore un nouveau projet, et c’est encore une fois sur le sol australien qu’il verra le jour. Son ambition ? Connecter plusieurs dizaines de milliers de foyers entre eux via tout autant de batteries Tesla.

L’Australie met du cœur à satisfaire ses ambitions. Avec des objectifs de diminutions d’émissions de gaz à effet de serre évaluées entre 26 et 28%, la région d’Australie Méridionale souhaite devenir le leader mondial des énergies renouvelables. Fin 2017, l’entreprise d’Elon Musk inventait la batterie lithium-ion la plus puissante au monde. D’une puissance de 100 mégawatt, elle a permis de stabiliser l’approvisionnement de 30 000 foyers australiens.
Le 4 février dernier, le premier ministre Jay Weatherill a annoncé son partenariat avec le géant américain Tesla pour construire la plus grande centrale électrique virtuelle mondiale. C’est ainsi que 50 000 habitations vont être équipées des batteries Powerwall 2 développées par les équipe d’Elon Musk.
Les batteries seront installées sur les maisons et permettront aux foyers équipés de diminuer drastiquement leur frais énergétiques. Les panneaux solaires seront reliés aux batteries Tesla.

Ce projet aboutira totalement d’ici quatre ans et permettra en plus de fournir de l’électricité aux habitants, de couvrir les pannes dues au réseau électrique instable de la région. Les batteries de la nouvelle centrale fourniront au réseau 250 mégawatts en permanence. Le système des batteries Powerwall 2 permet de stocker le surplus d’énergie engrangé pendant la période d’ensoleillement et de le redistribuer plus tard. Les habitations seront reliées en réseau, créant alors une énorme usine de production énergétique.

Un système financièrement attractif

Les habitants n’étant pas propriétaires des installations, celles-ci se feront gratuitement. L’énergie produite sera envoyée vers un fournisseur qui la leur revendra à des prix avantageux en fonction des besoins. Les 6 500 foyers volontaires à ce jour devraient voir leur facture diminuer de l’orde de 30 %.

Ce seront cependant 25 000 logements sociaux qui testeront ces installations en premier. Si la phase d’expérimentation s’avère concluante, 25 000 foyers supplémentaires pourront en bénéficier. Le côut total de l’opération est évalué à 509 millions d’euros, financé en grande partie par la revente de l’énergie cumulée non utilisée.