Depuis le 1er janvier, la Suède a durci sa politique sur le climat

Le Parlement suédois a mis en place une loi obligeant le gouvernement à établir une politique stricte concernant le climat. L’objectif étant d’être en cohérence avec les objectifs climatiques fixés par le Parlement.

La Suède est l’un des signataires de l’Accord de Paris, et le Parlement suédois a pris les choses très à cœur à ce sujet puisqu’il veut tout mettre en place pour permettre au pays de respecter les engagements qu’ils se sont fixés, rapporte le quotidien Le Monde. En effet, « Les mesures politiques dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des transports vont être très importants » annonce Isabelle Lövin, ministre du climat.

Cette loi a été largement soutenue par les différents partis du pays (exception faite de l’extrême droite), et aura de ce fait un fort impact dans les entreprises et au sein de la société, qui seront contraintes de mener à bien la transition écologique. Et les ambitions sont fortes : le gouvernement suédois souhaite atteindre la neutralité carbone d’ici 2045.

Un contrôle des actions du gouvernement

La clé du succès reposera sur un contrôle permanent des actions du gouvernement. Tous les ans, ce dernier devra fournir au Parlement des propositions budgétaires qui permettront de répondre aux objectifs climatiques. Tous les quatre ans, il devra également fournir un plan d’action cohérent en rapport avec les opérations à mener. Un Conseil du climat sera chargé de contrôler ces dernières. « Si le résultat est négatif par rapport aux objectifs, cela apparaîtra dans le rapport annuel, et ceux qui ont failli à prendre leurs responsabilités pour le climat apparaîtront clairement » précise Karin Lexén, sécrétaire générale de l’Association de protection de la nature.

Actuellement le pays est confronté à un problème concernant l’agrandissement de deux aéroports. L’un des deux projets d’agrandissement devrait pouvoir subsister grâce à l’utilisation de biocarburants et à l’électrification des avions sur ses vols intérieurs.

De manière générale, le transport reste le point noir pour la Suède. Le pays s’ouvre davantage et le trafic aérien augmente, ainsi que les importations, ce qui accroit drastiquement l’empreinte carbone suédoise.

Autres mauvais élèves, l’acier et le ciment. Mais la Suède peut s’appuyer sur la force de son réseau d’énergies renouvelables, ainsi qu’à ses nombreuses forêts.

  • facebook
  • googleplus
  • twitter