La pollution atmosphérique est un enjeu pour Paris et plus généralement pour toutes les métropoles dans le monde. La qualité de l’air a donc été retenue comme sujet par la Ville de Paris et l’Urban Lab dans le cadre de leur 11^ème programme d’expérimentations en commun. Le programme est lancé ce vendredi 8 décembre.

En tant qu’enjeu de santé publique numéro un dans les grandes villes, c’est assez naturellement que la Ville de Paris a fait de la qualité de l’air atmosphérique sa pierre de lance de sa mandature.

Elle va travailler en collaboration avec l’Urban Lab avec qui elle a déjà lancé dix projets innovants dont « l’objectif est de mobiliser toutes les formes d’innovation pour bâtir la ville du 21^ème siècle » comme le précise Célia Blauel, adjointe à la Mairie de Paris chargée de l’environnement, du développement durable, de l’eau, de la politique des canaux et du « plan climat énergie territorial ».

Parmi ces projets, on retrouve des programmes visant à économiser les ressources en eau, d’autre liés au rafraichissement de la ville en période de canicule et enfin des projets de renforcement du lien social.

Pour ce onzième projet, la Ville de Paris et Urban Lab se sont associés à AIRLAB, accélérateur de solutions innovantes porté par Airparif (observatoire de l’air en Ile-de-France).

L’expertise d’Airlab assurera la solidité scientifique et opérationnelle du programme.

L’innovation mise à l’honneur

L’appel à expérimentation propose de traiter de projets liés à la mesure de la qualité de l’air (intérieur et extérieur), la dépollution de l’air (intérieur, extérieur, voire souterrain), la réduction de la pollution à la source, la qualité de l’air et les chantiers, la valorisation des pollutions urbains en produits à valeur ajoutée, et enfin l’implication et l’information des citoyens.

Les projets seront sélectionnés selon leur caractère innovant ainsi que leur faisabilité. Seront surtout mis à l’honneur la possibilité de dupliquer les projets dans différents contextes.

Cette expérimentation constitue une réelle opportunité pour les industriels et entrepreneurs français qui pourraient voir leur solution reproduite à l’échelle mondiale.

Les dossiers de candidatures sont à déposer jusqu’au 25 janvier 2018