La journée européenne des accidents vasculaires cérébraux (AVC) aura lieu le 13 mai prochain. L’occasion de rappeler ce que signifient exactement ces 3 lettres qui touchent 150 000 Français chaque année, et surtout d’apprendre à reconnaître les symptômes qui doivent immédiatement alerte la victime mais aussi et surtout ses proches.
Les AVC, encore appelés infarctus du cerveau ou attaques, est un accident potentiellement grave et malheureusement trop fréquent. Les AVC font deux fois plus de morts que la circulation automobile et ils laissent souvent les survivants meurtris par des handicaps majeurs. Un chiffre parle de lui-même : 1 victime sur 5 décède dans le mois qui suit et 1 sur 3 devient dépendante dans la vie de tous les jours.
L’AVC est une maladie neurologique d’origine d’origine vasculaire tout comme l’infarctus du myocarde. Mais lorsqu’on évoque les maladies cardiovasculaires, on pense généralement au c?ur et à l’infarctus. Pourtant, il y a plus d’AVC que d’infarctus du myocarde et avec malheureusement plus de séquelles.
1 AVC toutes les 4 minutes
La France enregistre 150 000 AVC chaque année, soit 1 toutes les 4 minutes. 7 millions de personnes sont hypertendus en France, et risquent de ce fait un AVC. Si on peut agir en amont en luttant contre l’hypertension, en pratiquant une activité physique régulière et en adoptant plus généralement une bonne hygiène de vie, il est aussi possible de détecter les symptômes d’un AVC dès que celui-ci survient pour en limiter le plus possible les conséquences.
Car l’AVC, c’est une urgence absolue. Agir dans les 3 heures, c’est donner le plus de chance à la victime d’être sauvée et de limiter les séquelles. 7 heures après, les dommages sont souvent irréversibles. D’où l’intérêt de savoir repérer les signes physiques ou comportementaux qui peuvent révéler la survenue d’un AVC.
Troubles, perte de sensibilité ou paralysie
Les sonnettes d’alarme peuvent être nombreuses, de nature multiple et d’intensité différente. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement mais peuvent disparaître tout aussi vite, sans laisser de trace, en moins de 24 heures. Il s’agit alors d’un Accident Ischémique Transitoire (AIT), véritable signe avant coureur de l’infarctus cérébral dont l’évolution est imprévisible.
De nombreux symptômes peuvent se manifester et doivent alerter la victime ou ses proches, même si ceux-ci se manifestent ensemble extrêmement rarement. Parmi les symptômes physiques qui doivent alerter (listing de la Fédération Nationale AVC) et nécessitent une prise en charge d’urgence :
– Faiblesse, paralysie, engourdissement d’un bras, perte de sensibilité du visage, d’un côté du corps
– Diminution ou perte de la vision, d’un oeil et/ou des yeux, vision double
– Perte soudaine de la parole, difficultés pour parler, pour articuler ou comprendre ce qui est dit,
– Instabilité de la marche inexpliquée ou chute soudaine, troubles de l’équilibre, vertiges
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