Après l’épisode de pollution qui avait plongé une partie de la France, et notamment Paris dans le brouillard, deux ONG écologistes avaient déposé une plainte, afin de dénoncer le « scandale sanitaire » de la pollution atmosphérique. Suite à ces plaintes, le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête préliminaire.
Après l’épisode de pollution atmosphérique qui avait accompagné le retour du beau temps sur la France il y a deux semaines de cela, deux associations écologistes, Ecologie sans Frontière et Respire avaient donc déposé, le 12 mars dernier, une plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui« , afin de dénoncer un « scandale sanitaire ». Suite à cette plainte, le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête préliminaire.
Les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique devront donc dans un premier temps définir les contours de la plainte. Ils veilleront notamment à s’assurer qu’une incrimination pénale est susceptible d’être mise à jour, et surtout de déterminer à qui elle pourrait être imputée. Mais cette plainte demeure avant tout symbolique. « Si un magistrat prend ça à c?ur, il peut aller perquisitionner dans les bureaux d’études des constructeurs (automobiles) ou dans les ministères« , ironise Nadir Saïfi, le vice-président d’Ecologie sans frontière.
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