Comme prévu, la Turquie a retenu le consortium franco-japonais pour la construction et la gestion d’une nouvelle centrale nucléaire implantée à Sinop, au bord de la mer Noire. Le projet prévoit la construction de 4 réacteurs Atmea conçus par Areva et Mitsubisi Heavy Industries et la gestion de la centrale de 4 500 GW par GDF Suez.

Le premier ministre japonais Shinzo Abe a signé vendredi le contrat à Ankara d’une valeur de 17 milliards d’euros. « Nous avons pris cette décision malgré ce qui s’est passé à Fukushima [qui] nous a tous inquiétés mais ce sont des choses qui peuvent arriver » a déclaré Recep Erdogan, Premier ministre turc.

C’est une première victoire pour la filière nucléaire française à l’international, qui multipliait les échecs depuis l’accident de Fukushima Daiichi de mars 2011.