Le gel aurait détruit près de 10 % des semis de blé et de colza en février dans tout le nord-est de la France, affirme la FNSEA qui estime que 600 000 hectares seraient concernés. Si aucune indemnité n’est prévue, l’assurance récolte indemnisera les 15% d’agriculteurs qui ont souscrit à cette garantie.

C’est une catastrophe d’une « ampleur considérable » s’alarme Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats agricoles. Le gel aurait détruit en février dernier des centaines de milliers d’hectares en Lorraine, Alsace, Bourgogne, dans la région Centre et en Ile-de-France.

Confrontés à ce péril, les agriculteurs ont été contraints de planter des céréales de printemps du type orge, tournesol et maïs, plus consommatrices en eau. En réponse à la demande de clémence du ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire, la Commission européenne a annoncé qu’elle ne devrait pas réduire les aides agricoles prévues dans ces régions, même si le couvert végétal n’est pas total.