Profitant de l’ouverture aujourd’hui du débat public sur le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Paris Orléans Clermont Lyon, France Nature Environnement s’interroge sur l’opportunité de ce projet au coût « colossal ».

Devant le coût « colossal » de cette ligne tant au niveau financier qu’environnemental, FNE considère que « l’effort doit être porté avant tout sur l’amélioration de l’infrastructure et des offres de services actuelles dans toutes les régions ». Ce type de projet se base « systématiquement » sur des hypothèses de trafics et de rentabilités socio-économiques irréalistes avec une sous-estimation des coûts de réalisation pour mieux « vendre » le projet, souligne Gérard Allard du réseau Transports et Mobilité Durables.

Le collectif écologique souligne que les projets LGV ont « un coût économique et financier colossal » : 20 millions d’euros / km en moyenne soit une facture finale de 10 milliards d’euros pour ce projet d’environ 500 km. Et « le prix à payer par l’environnement est lui aussi énorme » souligne FNE en évoquant la destruction de milieux naturels, les ruptures de continuité écologiques, ou encore la consommation de surfaces agricoles.