Les ampoules basse consommation seraient-elles dangereuses ?

Alors que l’une des mesures du Grenelle Environnement était la disparition de nos vieilles ampoules à incandescence, les remplaçantes, les ampoules basse consommation font aujourd’hui l’objet d’une polémique sur leur éventuelle nocivité.

Dans un communiqué publié mardi, la Commission de sécurité des consommateurs (CSC) recommande de prendre certaines précautions dans le choix et l’utilisation des ampoules basse consommation, désormais utilisées en remplacement des ampoules à incandescences jugées trop gourmandes en énergie. S’il apparait clairement que ces ampoules basse consommation aussi appelées lampes fluocompactes, consomment 4 à 5 fois moins d’énergie pour des performances d’éclairage équivalentes, l’éventuelle nocivité des nouvelles ampoules fait donc aujourd’hui débat, en raison de la présence de mercure et d’un certain niveau d’émission d’ondes électromagnétiques.

Attention au mercure

La CSC publie donc certaines recommandations à prendre et conseille aux consommateurs de « privilégier l’achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles« . Par ailleurs, en cas de bris d’une de ces lampes, il est conseiller de ventiler longuement la pièce et de la quitter. Les débris devront ensuite être ramassés avec précaution, avec des gants et du papier absorbant, et surtout, ne jamais utiliser l’aspirateur qui contribuerait « à mettre en suspension dans l’air des particules de mercure« .

En cas d’exposition prolongée, une distance minimale de 30 cm de la lampe est à respecter. Quid des lampes utilisées par exemple sur les tables de chevet ? Enfin, les lampes usagées doivent être déposées dans un point de collecte prévu pour leur recyclage.

Afin de protéger les consommateurs, la CSC demande également aux pouvoirs publics de « déterminer les valeurs maximales d’exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l’air ambiant ». Elle attend aussi une révision de  « la directive européenne relative à la limitation de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques actuellement en vigueur« .

Pour la commission, les pouvoirs publics devraient prendre en compte « les progrès technologiques« , et abaisser « le niveau maximal de teneur en mercure de 5 à moins de 2 mg par lampe« .

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