A l’occasion des réunions qui se tiennent autour des questions climatiques cette semaine à Barcelone, l’ONU appelle les Etats-Unis à agir et à fixer des objectifs pour 2020 en matière de réduction des gaz à effet de serre. A un mois des négociations finales qui se tiendront au Danemark, la pression est forte sur Barack Obama.

Ce dernier sommet préparatoire  avant Copenhague vise à régler pour partie les différends qui existent entre les pays riches et les pays émergents ou en voie de développement. Et, pour Yvo de Boer, les Etats-Unis ont un rôle important à jouer dans la résolution des ces différends. « Il nous faut un objectif clair de la part des Etats-Unis à Copenhague. C’est une pièce essentielle du puzzle« .

Il est rejoint sur ce point par Andreas Carlgren, ministre suédois de l’Environnement qui  ajoute, « nous observons une évolution réelle et importante de la position américaine (…) mais nous continuons d’en attendre davantage« . « L’idée que les Etats-Unis ne fournissent pas assez d’efforts n’est pas exacte » réplique de son côté Jonathan Pershing, le chef de la délégation américaine à Barcelone. Il rappelle à cette occasion les mesures prises par l’administration Obama afin de favoriser les énergies renouvelables et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Pression sur le nouveau prix Nobel de la Paix

Quant à Connie Hedegaard, la ministre danoise de l’Energie et du Climat, elle juge « très difficile d’imaginer » Barack Obama recevant son prix Nobel de la Paix à Oslo le 10 décembre prochain, « à quelques centaines de kilomètres à peine de Copenhague, en ayant au même moment envoyé une délégation aux mains vides à Copenhague« .