Aliapur met la gomme

pneus.JPGA l’occasion de la pr�sentation des r�sultats 2008 d’Aliapur, le directeur g�n�ral Eric Fabiew a rappel� avoir collect� et valoris� 300�309 tonnes de pneus usag�s l’ann�e derni�re (l’�quivalent de plus de 41,8 millions de pneus de voiture), d�passant comme chaque ann�e la commande initiale des producteurs qui s’�levait � 298�766 tonnes.

Non seulement ce r�sultat a �t� atteint alors que les secteurs de l’automobile et du pneumatique sont entr�s dans une p�riode de turbulences �conomiques importances, mais il a surtout �t� accompagn� d’une nouvelle baisse de la contribution de la plupart des cat�gories de pneumatiques.

Ainsi, le co�t de la collecte et du recyclage du pneu de tourisme -qui repr�sente � lui seul les deux tiers de la collecte- est pass� de 1,60�? en 2008 � 1,50�? en 2009. Aliapur a donc tenu les engagements pris au d�marrage de la fili�re en 2004 d’amener la contribution VL de 2,20�? � 1,50�? en cinq ans.

D�ploiement commercial et innovations en R&D

En Recherche & D�veloppement, la responsable R&D Catherine Clauzade a insist� sur certains programmes men�s depuis plusieurs ann�es par Aliapur et pass�s, en 2008, en phase de d�ploiement commercial�: les broyats de pneus poids-lourds utilis�s en fonderie pour leur apport en ferraille et leur contribution � l’effet antirouille�; les pneus de grande taille (agraires et de g�nie civil) utilis�s pour la r�habilitation de carri�res arriv�es en fin d’exploitation�; enfin, les granulats de pneus utilis�s pour la fabrication de sols �questres sans entretien.

Parmi les voies de valorisation innovantes, il convient de citer en particulier l’int�r�t port� par ArcelorMittal pour les fils d’acier issus des pneus usag�s. Le potentiel de ce type de ferraille est estim� � 30�000 tonnes�chaque ann�e�: d�s 2009, cet acier devrait donc int�grer les ferrailles utilis�es par le sid�rurgiste, devenant ainsi un coproduit du pneu usag� ayant une valeur �conomique, donc commerciale.

Enfin, Aliapur a annonc� avoir sign�, en 2008, un contrat avec le g�ant �nerg�tique allemand E.On (3e mondial) pour l’envoi annuel de 15�000 tonnes de broyats de la fili�re fran�aise en Su�de, afin d’alimenter une chaufferie urbaine dont le cahier des charges impose d’utiliser � minima les �nergies fossiles.

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