Espionnage : Thierry Lorho assume

greenpeace_2.jpgThierry Lorho, le patron de la soci�t� Kargus Consultants, soup�onn� d’intrusion dans les syst�mes informatiques de l’association �cologiste Greenpeace France, d�clare assumer cet espionnage r�alis� « sur ordre d’EDF ».

Dans une interview publi�e hier sur le site sp�cialis� lerenseignement.com, Thierry Lorho d�clare « j’assume compl�tement la mise sous surveillance de l’ordinateur du responsable de Greenpeace Yannick Jadot, mais je n’assumerai pas le reste et j’aimerais bien que EDF, qui a commandit� l’op�ration, prenne aussi ses responsabilit�s« .

Dans cette affaire, deux hauts responsables de la s�curit� du groupe EDF ont �t� mis en examen ainsi que trois autres personnes : un informaticien, et deux interm�diaires dont Thierry Lorho.

La menace islamiste�

Selon le site qui publie cette interview, l’affaire remonterait � 2006. Soucieuse de sa s�curit�, EDF aurait alors d�cid� de renforcer ses d�fenses face � Greenpeace. Pour Thierry Lorho, « l� o� le gouvernement devrait accompagner et prot�ger ce type d’entreprises, il ne fait rien (…) Les groupes industriels se d�fendent comme ils le peuvent et se tournent vers le priv�« .

« Il y a quelques ann�es, Greenpeace France a �t� approch�e par des militants �cologistes alg�riens, en fait des islamistes durs qui voulaient tout savoir des centrales nucl�aires fran�aises. D�masqu�s � temps, ces derniers ont �t� �cart�s rapidement du territoire fran�ais« , poursuit Thierry Lorho.

Qui finance Greenpeace ?

Il explique alors que « la vraie question pour nous �tait de savoir qui finance Greenpeace ». « Comment savoir qui se cache r�ellement dans les rangs d’une organisation comme Greenpeace, qui sont les g�n�reux donateurs de l’organisation ?« , s’interroge Thierry Lorho.

« EDF aurait d� communiquer sur l’affaire en reconnaissant que c’�tait ill�gal de p�n�trer l’ordinateur de Yannick Jadot mais que d�stabiliser le plus gros groupe europ�en d’�nergie et commettre des actions sur les centrales nucl�aires l’�tait encore plus« , conclut-il.

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