Les professionnels de l’�thanol tirent la sonnette d’alarme

safalc.JPGCr�� le 31 d�cembre 2008, le tout jeune Syndicat des Fabricants, Distributeurs et Importateurs d’Appareils Fonctionnant � l’Alcool tire la sonnette d’alarme. Le SAFALC d�nonce la campagne de d�nigrement dont il estime �tre la victime entrainant notamment de nombreux licenciements dans cette fili�re.

Le SAFALC d�plore la campagne de diabolisation qui a �t� men�e par la Commission de S�curit� des Consommateurs et UFC Que Choisir, car les informations diffus�es l’ont �t� sans retenue, sans distinction, ni discernement et a jet� l’anath�me sur l’ensemble des professionnels impliqu�s sur ce march�. Cette campagne de d�stabilisation a mis en p�ril de nombreuses entreprises et a occasionn� de trop nombreux licenciements, fortement pr�judiciables � toutes ces personnes en p�riode de crise.

Manque de reconnaissance

Le SAFALC d�plore que que les efforts des professionnels de l’�thanol ne soient pas suffisamment reconnus par les pouvoirs publics, la plupart des fabricants ayant mis en place des mesures pr�ventives � l’utilisation de ces produits, particuli�rement en am�liorant la formation des revendeurs et l’information donn�e au consommateur, que les travaux men�s depuis plus d’une ann�e dans la cadre de la commission AFNOR soit d�jug�e si fortement par cette communication � charge, et enfin que cette communication ait contribu� � une profonde modification du projet de norme qui �tait pratiquement aboutie � fin 2008.

Pour les professionnels de ce secteur, contrairement � ce que dit UFC Que Choisir, la norme n’est pas encore sortie, elle devrait �tre �dit�e au mieux au cours de l’�t� et UFC Que Choisir devrait faire preuve de plus s�rieux pour assurer sa cr�dibilit� dans la d�fense des consommateurs. Par ailleurs, le SAFALC souligne que la Direction G�n�rale de la Concurrence, de la Consommation et de la R�pression des Fraudes a rappel� des pr�cautions de base sur un communiqu� de presse du 22 d�cembre 2008.

Pr�caution d’usage

Concr�tement, les pouvoirs publics ont pr�cis� fin d�cembre d’ � utiliser l’appareil dans une pi�ce normalement ventil�e, ne remplir de combustible le foyer que lorsque le feu est �teint et les cuves froides, n’allumer le foyer qu’� l’aide d’allumettes / briquets longs (au moins 30 cm), et enfin ne jamais laisser l’appareil sans surveillance. �.

Selon le SAFALC, la Commission de S�curit� des Consommateurs a indiqu� dans son dossier sur les chemin�es � l’�thanol du 23 d�cembre 2008 que : � Il n’a pas encore �t� publi�, en France ou � l’�tranger, de recueil accidentologique sur les accidents de br�lure ou d’intoxication provoqu�s par les foyers � �thanol. � Selon le syndicat, le site officiel de l’Institut National de Veille Sanitaire ne recueille aucun accident d’intoxication au monoxyde de carbone du fait des foyers fonctionnant � l’�thanol.

Aucun sinistre

Par ailleurs, cette m�me Commission a rappel� que � les foyers � �thanol circulant d�j� librement en Europe, rien ne permettrait aujourd’hui de justifier aupr�s des autorit�s europ�ennes la prise de mesures visant � restreindre leur commercialisation en France. � et que � La MACIF a d�clar� que, n’ayant pas eu � traiter de sinistre li� � un foyer � �thanol, elle se d�clarait incomp�tente pour �voquer ce sujet, m�me dans le cadre d’une r�flexion pr�ventive. �

Enfin, pour le SAFALC, le Laboratoire National de m�trologie et d’Essais a montr� que les �manations de monoxyde de carbone peuvent rester faibles : � Les essais ont port� sur la mesure des �manations du CO neutre lors de la combustion. Les r�sultats obtenus sont bien plus bas que la valeur maximale de 50 ppm sp�cifi�e dans le projet de norme entre 14 ppm et 16 ppm (.) Ces essais permettent de conclure que le proc�d� de d�naturation a peu d’impact sur les �manations de CO neutre. En revanche, la conception et la g�om�trie du br�leur ont une influence importante sur les produits de la combustion. �

Conseils pratiques

Sur la base de ces �l�ments, le SAFALC rappelle donc aux consommateurs que la vente de ces appareils est pr�conis�e aupr�s de professionnels form�s et pouvant apporter tous les conseils n�cessaires � leur utilisation en toute s�curit�, que ces appareils ne peuvent �tre vendus comme de simples appareils de chauffage, m�me s’ils d�veloppent bien s�r de la chaleur, et enfin que le combustible � utiliser dans ces appareils doit �tre appropri� et de qualit� suffisante pour assurer toute la s�curit� et le confort n�cessaire, sous forme liquide (�thanol ou alcool �thylique titrant au minimum 95% d�natur� selon la r�glementation en vigueur) ou sous forme de gel (g�lifiant ayant une viscosit� comprise entre 10 et 90 poises, seul additif au liquide autoris�).

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