Pr�vue fin janvier, la publication des communes pr�s�lectionn�es par le gouvernement pour accueillir le futur centre de stockage de d�chets FAVL prend du retard. Sensible, cette information n’a toujours pas �t� communiqu�e par le minist�re de Jean-Louis Borloo.

Le long processus d’implantation du futur centre de stockage de d�chets FAVL (� faible activit� � vie longue) semble actuellement bloqu� sur le bureau du ministre de l’Ecologie. Apr�s avoir lanc� en juin 2008 un appel � candidatures aupr�s de plus de 3.000 communes fran�aises, essentiellement situ�es au nord-est, l’Agence nationale pour la gestion des d�chets radioactifs (Andra) attend d�sormais la d�cision officielle du gouvernement.

L’Andra avait retenu fin 2008 entre 30 � 40 communes candidates en fonction notamment de la nature g�ologique de leurs sols. C’est d�sormais au Meeddat de d�voiler son choix, qui aurait d�j� d� �tre publi� il y a plusieurs semaines. Pour rappel, les pouvoirs publics doivent aujourd’hui choisir les quelques communes retenues pour la poursuite des �tudes d’opportunit� de l’Agence.

Comment peut-on expliquer ce retard ? Une bonne part de l’explication tient sans doute au contexte particuli�rement sensible de ce projet. Car cette future implantation inqui�te de nombreuses associations et les riverains potentiellement concern�s par la construction de ce site sensible.

Contexte d�favorable

Sachant la question anxiog�ne pour beaucoup de Fran�ais, il est possible d’imaginer qu’il ne paraissait pas tr�s opportun pour les conseillers de l’Elys�e et du gouvernement, de mettre sur la table la gestion difficile des d�chets nucl�aires en pleine annonce de la construction d’un 2e EPR dans l’hexagone, par Nicolas Sarkozy.

> Pour en savoir + : Interview du 27/11/08 de Bruno Cahen (Andra)