Les scouts toujours prêts… pour protéger l’environnement

scouts_guides.JPGLes Scouts et Guides de France annonce les 1ères Assises « Habiter autrement la planète » qui se tiendront samedi 7 février au Sénat. Ils viennent de lancer leur bilan carbone et souhaitent inventer de nouvelles activités tournées vers l’éducation au développement durable.

Des délégations scoutes issues de toute la France et de différents mouvements de scoutisme se retrouvent au Sénat le 7 février pour les premières assises « Habiter autrement la planète ». Interpellés par diverses personnalités, « les scouts vont interroger leurs pratiques pour faire du scoutisme un acteur réel et éducateur innovant pour un développement durable« , comme le précise leur communiqué.

Une association « propre »

Les assises « Habiter autrement la planète » sont le point de départ d’un grand chantier que les Scouts et Guides  de France consacrent au développement durable. Ainsi, les Scouts avait voté à l’unanimité en juin dernier, le principe d’une charte des bonnes pratiques applicables dans toutes les activités scoutes. Après le lancement d’un bilan carbone sur l’ensemble des activités de l’association en janvier, les Scouts publieront au printemps prochain les premiers résultats du bilan carbone et la mise en place des premières propositions.

« Naturellement bon pour les enfants »

Selon le communiqué des Scouts et Guides de France, au-delà d’un fonctionnement associatif propre, ces assises visent à renforcer la place et les propositions de l’éducation au développement durable dans le scoutisme. Il existe déjà des camps d’été consacrés à l’environnement (Mélan, Alpes de Haute Provence) et des activités de protection de la forêt en lien avec la Protection civile (Provence). « Il s’agit d’aller au-delà en inventant de nouvelles activités et de nouvelles pratiques afin de faire du scoutisme un véritable levier d’éducation au développement durable« .

Les Scouts rappellent que « la nature est le cadre par excellence de la pratique du scoutisme.  A chaque âge, le rapport  à la nature de l’enfant et de l’adolescent se nourrit d’expériences vécues : il découvre la nature entre 8 et 11 ans, l’apprivoise entre 11 et 14 ans, la protège entre 14 et 17 ans« . Chaque année, plusieurs milliers de jeunes adultes mènent des projets de solidarité internationale.

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