Le Round Up programmerait la mort de cellules humaines

Round_Up.JPGUne récente étude scientifique montrerait que différentes formulations de Round Up programmeraient la mort de différents types de cellules humaines à des doses infinitésimales et que ces formulations seraient plus toxiques que la matière active évaluée, le glyphosate. Le MDRGF (Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures) demande une réévaluation de ces formulations de Round Up.

Pour la première fois, les mécanismes de la toxicité de quatre différentes formulations de Roundup auraient été mis en évidence sur des cellules humaines dans une nouvelle étude de l’équipe du Professeur Gilles Eric Seralini publiée dans la revue scientifique américaine de renom « Chemical Research in Toxicology ». L’étude montrerait que ces formulations de Round Up agiraient à des doses infinitésimales (dilués jusqu’à 100.000 fois ou plus) et elles programmeraint la mort cellulaires en quelques heures, ainsi que des dommages des membranes et de l’ADN, et empêcheraient la respiration cellulaire.

Différents types de cellules humaines ont été étudiées : des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, ou de lignées moins sensibles spécialement utilisées pour mesurer la toxicité des polluants. L’étude montrerait également que le mélange de différents constituants adjuvants des Roundup amplifierait l’action du principe actif de l’herbicide, le glyphosate ; et qu’un de ses produits de transformation (l’AMPA) peut être encore plus toxique. Pour le MDRGF, cela est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente.

Réévaluer les formulations

L’association écologiste demande aux autorités en charge de l’évaluation des pesticides de réévaluer les diverses formulations de Round Up en prenant en compte ces effets multiplicatifs de la toxicité du glyphosate par ses adjuvants. De plus « le MDRGF s’associe au CRIIGEN pour demander que les analyses de sang détaillées de chaque mammifère ayant reçu de l’herbicide lors des tests réglementaires avant autorisation commerciale soient immédiatement rendues publiques, car elles pourraient masquer des effets indésirables. » déclare François Veillerette, Président du MDRGF qui s’inquiète également de la présence de ces résidus de glyphosate et de ses adjuvants dans les sojas OGM importés en Europe servant à l’alimentation animale.

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