Les réserves mondiales en eau en péril

eau_goutte.jpgLes experts réunis cette semaine à STockholm ont abouti à de nouvelles conclusions ce week-end : la demande croissante de nourriture liée à l’accroissement de la population mondiale, associée à l’utilisation de plus en plus importante de la biomasse mettent en péril les réserves mondiale en eau.

Jan Lundqvist, responsable du programme scientifique de l’Institut international de l’eau de Stockholm (SIWI), précise en effet que « si nous regardons la quantité d’eau dont nous avons encore plus besoin pour la nourriture et celle pour la biomasse destinée à l’énergie… c’est plutôt inquiétant« .

Selon les estimations, les besoins en nourriture devraient doubler d’ici 2050 et ces tendances risquent de se heurter à la « réalité biophysique de la pénurie de l’eau de la planète« . « Quasiment chaque augmentation de l’eau utilisée dans l’agriculture affectera la quantité d’eau disponible pour d’autres utilisations, dont celle nécessaire pour que les écosystèmes soient préservés et puissent résister aux changements et perturbations« .

Mieux utiliser les réserves devient indispensable

De même, Jakob Granit, directeur du projet du SIWI précise que « d’ici 2030, la même quantité d’énergie, produite aujourd’hui à partir des énergies fossiles, devra provenir de la biomasse« . Or, selon les prédictions des scientifiques, nous serons en mesure « de répondre aux demandes en nourriture d’ici 2050 si nous avons une utilisation de l’eau un peu plus efficace (…) Cela n’inclut pas l’eau dont nous avons besoin pour toute cette biomasse« .

Une des solutions serait donc de s’atteler en premier lieu au problème de l’amenuisement des réserves en eau serait d’améliorer l’utilisation de cette ressources et de la terre. Il s’agit notamment de trouver une alternative aux systèmes d’irrigation qui pressurisent les rivières, lacs et autres nappes phréatiques. « Quand nous arrivons à l’irrigation, nous sommes au bout du chemin, toute l’eau disponible des rivières et autres ayant déjà été plus ou moins utilisée » précise Jan Lundqvist.

  • facebook
  • googleplus
  • twitter