Les départements à l’école du développement durable

Carte_France_departements.JPGCréé suite au sommet de la Terre de Rio, l’Agenda 21 a pour but de mettre en place des actions en faveur du développement durable. Ce programme peut avoir une dimension nationale ou locale, et c’est aujourd’hui au tour des conseils généraux de s’y mettre.

Afin de connaître leur degré d’avancement, les conseilleurs généraux viennent de se soumettre à une notation faite par l’agence de notation BMJ Ratings. Pour l’instant, les initiatives restent récentes et hétérogènes.

34 départements sur 96

Déjà 34 des 96 départements se sont engagés dans cette démarche d’Agenda 21 avec plus ou moins de brio. En premier lieu, BMJ Ratings remarque des inégalités. Les méthodes employées par les conseils généraux sont différentes les unes des autres, les résultats aussi.

Chaque département soutient des projets différents, mettant en relief un aspect ou un autre du développement. La gestion territoriale, le social, et la protection de l’environnement sont globalement bien traités, alors que l’énergie et la lutte contre les gaz à effet de serres sont rarement abordées.

Le Finistère comme exemple

Pourtant des bonnes pratiques apparaissent ici et là. La Gironde et la Pas-de-Calais utilisent des contrats de développement durable afin de favoriser les projets intégrant des critères de développement durable. Le Finistère déploie un « Atlas cartographique », outil efficace d’aide à la décision. Il souhaite aussi un tarif unique de 2 euros pour développer les transports en communs.

Selon BMJ Ratings, s’il lui reste des efforts à fournir, c’est tout de même le Finistère qui obtient les meilleures performances. Il y a encore beaucoup de travail en perspective mais les départements semblent sur la bonne voie.

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