Total va « re-développer » le champ d’Anguille

total.jpgTotal Gabon, filiale de Total, annonce le lancement du re-développement du champ d’Anguille

Le champ d’Anguille est situé à 20 kilomètres de Port-Gentil par 30 mètres de profondeur d’eau sur la concession de Grand Anguille Marine détenue à 100% par Total Gabon et régie par la Convention d’Etablissement qui a été renouvelée en juillet 2007 pour 25 ans. Le champ d’Anguille, découvert en 1962, est entré en production en 1966 et sa production était en 2007 de 7.500 barils par jour avant le re-développement.

Ce projet de re-développement consiste à accroître le coefficient de récupération d’huile du champ de 13% à 23% grâce à l’augmentation des points de soutirage en particulier au Nord du gisement, à l’amélioration de la productivité des puits par fracturations hydrauliques et injection d’eau massive.

Une première phase en cours

La première phase du re-développement est en cours s’appuyant sur les installations existantes et comprend le forage d’une douzaine de puits sur la période 2007-2008 ainsi que le dégoulottage des installations de surface associé.

Une deuxième phase est prévue sur 2009-2011 comprenant l’installation de nouvelles infrastructures en mer ainsi que le démantèlement de certaines unités de traitement obsolètes, la construction d’une usine à terre (génération électrique, traitement des fluides, compression gaz) et le forage d’une trentaine de puits supplémentaires.

Un bénéfice attendu cette année

Le projet permettra l’arrêt du torchage de gaz sur le champ d’Anguille à l’horizon 2011 et l’arrêt des rejets côtiers des eaux de production.

Le bénéfice du projet en terme de production est attendu dès 2008 avec un maximum de production supérieur à 30.000 barils par jour dans les années 2013-2014. Le montant des investissements associés au projet est évalué à 2 milliards de dollars pour des réserves prouvées et probables additionnelles d’environ 150 millions de barils. Le projet minimise par ailleurs les coûts opératoires grâce au recentrage de l’exploitation à terre.

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