Hier, Angela Merkel, chancelière allemande a indiqué qu’elle souhaitait qu’un objectif mondial vise à limiter les émissions de CO2 à deux tonnes par habitant et par an, contre actuellement près de quatre tonnes en moyenne.
Lors d’un colloque à Potsdam, en Allemagne, auquel ont participé une quinzaine de scientifiques récompensés par le Prix Nobel, et une trentaine de scientifiques spécialisés dans l’environnement, la chancelière allemand a indiqué que l’objectif devait permettre de rapprocher les émissions de gaz à effet de serre (GES) par habitant et par an entre les pays.
Le changement climatique réduit la croissance économique, alors qu’il peut être limité avec des moyens financiers raisonnables. Selon Angela Merkel, si on n’agit pas, les coûts économiques seront au moins cinq fois plus élevés que les investissements nécessaires pour protéger le climat.
Objectifs de réduction des émissions de CO2
Contrairement au président américain, Angela Merkel a indiqué qu’elle souhaitait que les négociations du sommet de Bali, qui se déroulera au mois de décembre prochain, contiennent des obligations de réduction des émissions de CO2. La conférence des Nations Unies sur le climat, qui se déroulera à Bali, sera une étape essentielle pour concevoir un plan de réduction des gaz à effet de serre (GES) qui succédera au protocole de Kyoto qui expirera en 2012.
Elle a ajouté que les Européens émettent chaque année 11 tonnes de CO2, les Etatsuniens 20 tonnes, et les Chinois 3,5 tonnes. La moyenne mondiale se situe autour de 4 tonnes. L’objectif souhaité par la chancelière allemande signifie une réduction globale de moitié. Cependant, cette diminution sera beaucoup plus importante pour les pays industrialisés. Ainsi, un Chinois devra réduire ses émissions par 2, un Européen par 6 et un Etatsunien par 10.
Elle s’est également prononcée en faveur d’un fonds spécial pour aider les pays souffrant du réchauffement à financer leurs mesures d’adaptation.
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