Incertitudes sur l’avenir d’Areva

golfech.jpgMême si selon l’Elysée, une privatisation rapide du groupe énergétique français Areva n’est pas à l’ordre du jour, il semblerait que le gouvernement envisage de faire fusionner Areva et Alstom.

Trois scénarios possibles seraient évoqués. D’après le quotidien « Les Echos », celui qui aurait la préférence de l’Elysée et du ministère de l’Economie, reposerait sur une fusion entre Areva et Alstom. Dans ce schéma, le CEA détiendrait un peu plus de 30 % du capital du nouvel ensemble, l’Etat 5 % et Bouygues 26 %. Cependant, ni la présidence de la République ni le ministère de l’Economie n’ont confirmé cette information.

Angela Merkel, chancelière allemande, n’apprécie pas cette option. Un rapprochement entre Areva et Alstom, qui est le principal concurrent du groupe Siemens, serait mal perçu outre-rhin. En début de semaine, elle a réitéré l’attachement de son gouvernement au partenariat franco-allemand entre Areva et Siemens.

EDF serait intéressé

Il n’y a pas que Bouygues qui est intéressé par Areva. Pierre Gadonneix, président directeur général d’EDF a indiqué que « dans l’hypothèse d’une éventuelle évolution du capital d’Areva, je serais bien sûr attentif à la prise en considération des intérêts à long terme d’EDF liés au cycle du combustible« .

L’avenir d’Areva pourrait également intéresser Total. En effet, Christophe de Margerie, directeur général de la société pétrolière française, a indiqué que le développement de son groupe dans le nucléaire serait une hypothèse intéressante.

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